L'exposition du mois de septembre 2018



Contexte
Pour marquer l'anniversaire de ce nouveau lieu de vie et de travail à Courseulles, lieu investi depuis une année, je trouvais important de porter un regard sur cette ville d'accueil 
Inscrire ce moment, à la période des Journées du patrimoine, semblait un temps opportun. 

Projet
Pour la forme, je choisis d'élaborer une sorte de dépliant en accordéon rappelant certains fascicules touristiques. 
Je me suis intéressée à une seule partie de la ville: la zone portuaire.                
Sur le principe des 100 vues d'Edo (Tokyo) d'HIROSHIGE, l'image est produite en gravure avec des cadrages étirés verticalement. Chaque scénette décompose l'espace en plusieurs plans étagés. 
Pour le fond, le regard porté sur le port me permet de donner à voir cet espace de travail ou/et balnéaire comme un intermédiaire entre la réalité de la ville et son aspect "plastique" / esthétique. 
Chaque planche témoigne d'une interprétation du lieu. La lumière et la densité des masses se résument entre deux zones, le blanc (de la feuille) et le bleu (de l'encre) - entre le plein et le vide de la surface gravée.
En conclusion de cette expérience, je me suis rendue compte que des éléments trouvés dans le port de Courseulles - comme les filets, les croisillons en bois de la jetée ou le mur de l'écluse à marée basse - font correspondance avec mes recherches sur la particule. Ce petit élément répétitif, agglutiné à d'autres tout autant identiques, recompose une surface. Ici, la surface était l'ouvrage des marins.

Partage collectif
Les journées du patrimoine européen étant un événement national, le projet est ouvert entre plusieurs lieux culturels voisins : la Case à Kat, librairie, la Galerie l'Onde et l'atelier de gravure l'Encre nacrée (installé à l'espace de co-working Au Charbon)
Un parcours dans la ville est organisé avec des temps d'observations dessinés, des animations créatives et des expositions d'artistes.
Le concept de fascicule touristique est alors partagé avec Yannick LEBEAU et Catherine MARIE. Chacun des deux questionnent la ville autrement (le végétal / l'architecture).

 cf. Article : Les Journées du patrimoine.




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